=> Retrouver le rapport d’activité 2020 de l’UPGE.
2020 : première traversée de la crise
L’année a été profondément marquée par la crise globale engendrée par les mesures sanitaires, notamment le confinement total lors du printemps. La filière du génie écologique a pu tirer un premier bilan des conséquences de ces difficultés que les professionnels ont traversées en s’adaptant au mieux aux nouvelles contraintes.
La fédération s’est mobilisée tout au long de ces mois pour apporter des réponses aux difficultés qui sont apparues et se sont manifestées très différemment pour les activités études et travaux. C’est d’abord le Bureau de l’UPGE qui a posé une parole forte dès le 18 mars, le lendemain du confinement, affirmant la dimension essentielle de l’activité des entreprises de la filière qui agissent au service du Bien commun. C’est ensuite la publication d’un cadre national pour la filière puis un travail d’influence mené auprès des institutions pour permettre la poursuite des activités. Ce sont enfin des réactions rapides face aux différents problèmes techniques, réglementaires et organisationnels qui se sont posés au fur et à mesure que la situation avançait.
Pour les bureaux d’études, le travail conduit par l’UPGE auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire a permis l’envoi d’une instruction aux préfets autorisant les prospections naturalistes de terrain. Aussi, en instaurant les mesures sanitaires adéquates, la plupart des missions ont pu continuer et peu de dossiers ont été impactés par la crise.
Pour les travaux, la situation est beaucoup plus contrastée. En fonction des contextes, des typologies de clients et des secteurs géographiques, certains entrepreneurs ont décidé de continuer en partie les chantiers, en intégrant de nouvelles procédures de sécurité, quand d’autres ont été contraints d’arrêter totalement les interventions durant de longues semaines. Ces décalages et annulations durant une période particulièrement propice à certains travaux affecteront potentiellement le résultat de nos actions en faveur des écosystèmes. La reprise progressive a engendré un pic d’activité particulièrement fort en septembre-octobre.
Si nous avons maintenant une bonne idée des premiers effets économiques du confinement sur nos activités, nous savons que le plus dur est à venir. Il nous faudra faire face à la crise économique tout en continuant à nous engager pour la prise en compte des enjeux écologiques dans le fonctionnement de l’économie.
Pour la fédération professionnelle, 2020 a reporté un certain nombre d’événements, mais a globalement intensifié son action, que ce soit dans le cadre de la crise ou indépendamment, notamment à travers les actions portées par les groupes de travail. L’embauche d’un deuxième permanent, Léa , illustre cette dynamique qui s’est traduite par exemple par le lancement de deux nouveaux groupes de travail (application de la réglementation, biodiversité urbaine), par l’élaboration de règles collectives pour le recrutement au sein de la filière ou encore la publication du Manifeste du génie écologique et de la première étude économique sur la filière du génie écologique.
Par Alexandre Cluchier, Vice-président de l’UPGE, Directeur R&D ECO-MED
Et Julien Le Cordier, Vice-président de l’UPGE, Gérant d’AK-Team
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