La filière du génie écologique a pu tirer un premier bilan des conséquences du confinement que les professionnels ont traversé en s’adaptant au mieux aux contraintes.
La fédération s’est mobilisée tout au long de ces mois pour apporter des réponses aux difficultés qui sont apparues et se sont manifestées très différemment pour les activités études et travaux. C’est d’abord le Bureau de l’UPGE qui a posé une parole forte dès le 18 mars, le lendemain du confinement, affirmant la dimension essentielle de l’activité des entreprises de la filière qui agissent au service du Bien commun. C’est ensuite la publication d’un cadre national pour la filière puis un travail d’influence mené auprès des institutions pour permettre la poursuite des activités. Ce sont enfin des réactions rapides face aux différents problèmes techniques, juridiques et organisationnels qui se sont posés au fur et à mesure que la situation avançait.
Pour les bureaux d’études, le travail conduit par l’UPGE auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire a permis l’envoi d’une instruction aux préfets autorisant les prospections naturalistes de terrain. Aussi, en instaurant les mesures sanitaires adéquates, la plupart des missions ont pu continuer et, si certains dossiers sont impactés par la crise, ils sont finalement peu nombreux.
Pour les travaux, la situation est beaucoup plus contrastée. En fonction des contextes, des typologies de clients et des secteurs géographiques, certains entrepreneurs ont décidé de continuer en partie les chantiers, en intégrant de nouvelles procédures de sécurité, quand d’autres ont été contraints d’arrêter totalement les interventions durant de longues semaines. Ces décalages et annulations durant une période particulièrement propice à certains travaux affecteront potentiellement le résultat de nos actions en faveur des écosystèmes.
Si nous avons maintenant une bonne idée des premiers effets économiques du confinement sur nos activités, nous savons que le plus dur est à venir. Il nous faudra faire face à la crise économique tout en continuant à nous engager pour la prise en compte des enjeux écologiques dans le fonctionnement de l’économie.
Alexandre Cluchier – Vice-Président
Julien Le Cordier – Vice-Président