Participation de Naturalia Environnement au projet MORPHOBIOT

Naturalia Environnement participe au sein d’un groupement de recherche conduit par l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (ENSAT) au projet MORPHOBIOT qui vise à étudier l’interaction et l’impact des formes urbaines et végétales sur la biodiversité en ville.  

L’appel à projets de recherche Biodiversité, Aménagement Urbain et Morphologie (BAUM) lancé en 2020 par le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA), en partenariat avec la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et l’Office français de la biodiversité (OFB), a pour objet de contribuer à enrichir les connaissances relatives à la question suivante :

« Comment concilier densification du bâti, organisation des constructions, et déploiement dans la matrice construite de la ville, d’un réseau d’espaces à caractère naturel, propice à l’accueil et au maintien de la biodiversité la plus riche possible ? »

Dans le cadre de cet appel à projets de recherche, Naturalia Environnement participe, sous la direction de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (ENSAT) Laboratoire de Recherche en Architecture (LRA) et aux côtés de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles-Marseille (LAREP), de l’Agence d’Urbanisme de Toulouse Aire Métropolitaine (AUAT) et du Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse au projet MORPHOBIOT 2020 – 2022 : Formes urbaines et MORPHOlogie végétales en ville pour la BIOdiversité : le cas de la ville de Toulouse. Une présentation vidéo de ce projet est disponible ici.

L’hypothèse formulée par ce projet repose sur l’existence d’un lien entre forme urbaine, forme végétale et leur évolution conjointe dans la création des conditions propices au développement ou au maintien d’une certaine biodiversité en ville. Ce projet vise à établir à partir de l’étude de cinq tissus résidentiels toulousains, une typologie de formes urbain-végétal représentatives pour chaque modèle urbain afin d’évaluer leur capacité à accueillir et maintenir une biodiversité urbaine. A l’échelle de l’îlot, en lien avec les continuités écologiques métropolitaines, les morphologies végétales seront analysées au regard des formes urbaines et bâties et corrélées à des comptages de diversité végétale et ornithologique.

La démarche est triple. D’une part, elle s’intéresse à l’évolution des modèles urbains, à l’épistémologie de la relation ville-nature et son impact sur les formes. Elle cible ensuite, à travers une méthode de lecture paysagère, l’association des formes urbaines et végétales dans le cadre des pratiques de conception urbaine. Enfin, elle étudie l’impact de ces formes sur la biodiversité afin de produire un regard renouvelé et systémique sur la relation biodiversité et morphologie urbaine. La démarche transdisciplinaire met en jeu des chercheurs de l’aménagement et de l’écologie ainsi que des acteurs majeurs de la métropole toulousaine (Université de Toulouse Jean Jaurès, Toulouse Métropole, Espaces Verts, DDT, Agence Régionale de la Biodiversité Occitanie) ainsi que l’agence de paysage toulousaine ATP.

Cette vision croisée se décline méthodologiquement par la réalisation en parallèle de plusieurs missions, pour lesquelles chaque membre du groupement de recherche intervient en tant qu’expert. La première mission qui consiste à réaliser une épistémologie de la relation ville-nature dans les modèles urbains étudiés est menée par le LRA. Parallèlement, deux missions comprenant plusieurs temps de terrain seront réalisées. La première, conduite conjointement par le LRA, LAREP et le Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse, a pour objectif de décrire les formes urbaines, les formes de nature et la diversité végétale pour les cinq tissus résidentiels sélectionnés. La deuxième, effectuée par Naturalia Environnement, consiste à réaliser différents inventaires d’hiver et de printemps de l’avifaune et à étudier les continuités écologiques des différents sites. Une géolocalisation précise des points d’observations des oiseaux permettra d’établir des corrélations potentielles entre stratification de la végétation, bâti et diversité ornithologique. Pour chaque site, 8 points d’écoute de 20 minutes sont réalisés, ainsi qu’une description précise du comportement des individus (nourrissage, nidification, etc.) sur l’interface avec le bâti et le végétal.

Ces différentes missions donneront lieu à un travail d’analyse transdisciplinaire partagé entre les différents acteurs de ce projet de recherche. Les résultats sont attendus pour la fin de l’année 2022.

Jordan Peyret
Chef de projet, Naturalia Environnement

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