Dans un contexte de sixième crise d’extinction de la biodiversité, dont les causes sont anthropiques, il est d’une responsabilité sociétale d’agir pour limiter voire enrayer ce phénomène. Ainsi, la réalisation d’états initiaux écologiques précis devient un préalable indispensable à tout projet d’aménagement. En tant qu’acteurs – à l’UPGE – dans ce domaine, nous avons proposé de porter et animer le groupe de travail « état initiaux de la biodiversité » au sein de la commission « biodiversité » de l’AFNOR.
Bien qu’il existe une multitude de guides sur la conduite d’un état initial de la biodiversité, il n’en reste pas moins que leur contenu et leur qualité peut varier grandement d’une étude à une autre, ce qui ne manque pas de créer l’incompréhension des divers acteurs qui en sont destinataires. Ainsi, dans le cadre de la commission AFNOR, nous travaillons actuellement, non pas sur la normalisation des méthodes et des protocoles d’inventaires, mais sur l’établissement d’un cadre général fixant la conduite d’un tel état initial. La norme offrira donc des critères de base méthodologiques à remplir qui devront être justifiés et argumentés à chaque étape.
La création de cette commission au sein de l’AFNOR raisonne comme une opportunité d’aller toujours plus loin dans la conservation de la biodiversité et nous invitons chacun d’entre vous à y prendre part !
Fabien CLAIREAU
Pilote du groupe de travail États initiaux de la biodiversité
Responsable R&D chez Naturalia Environnement