Le rapport de l’IPBES présenté lors de sa 7ème plénière en avril dernier et tout juste traduit en français présente la situation de la biodiversité dans le monde (A) ainsi que les principales pressions qui expliquent son érosion (B). La quatrième partie (D) présente les solutions permettant de « conserver, restaurer et utiliser la nature de manière durable », tout en améliorant la situation de l’homme où qu’il soit sur la planète.
Pourquoi associer des enjeux écologiques et sociaux ? Parce que tout est lié. Il ne peut y avoir de respect de la vie humaine si la biodiversité est méprisée : la dégradation des écosystèmes entraîne nécessairement des atteintes à la dignité de l’homme, en commençant par celle des plus pauvres. Nous dépendons de la nature. C’était évident avant, mais cela demande aujourd’hui une prise de conscience parce que, dans nos villes, nous vivons déconnecté de cette nature. C’est toute la société qui doit petit à petit réintégrer la biodiversité dans ses modes de pensée.
Aussi, le génie écologique ne se veut pas un ensemble de techniques visant à mettre sous cloche des espaces préservés, mais plutôt un outil permettant à la société de concevoir des modes de vie compatibles avec le fonctionnement des écosystèmes.
C’est dans ce contexte que l’UPGE porte le 4 décembre avec l’École spéciale des travaux publics (ESTP), AgroParisTech et Eiffage une conférence « Génie civil, génie écologique ». Comment les entreprises de génie civil peuvent-elles contribuer à la transition écologique ? Quelles évolutions des marchés à moyen et long terme ? Comment s’adapter à ces mutations ? Quelles complémentarités entre les filières du génie écologique et du génie civil ? Informations et inscriptions ici.
Thomas Redoulez
Délégué général
UPGE