Amphiptère. © Arnaud De La Monneraye
La biodiversité et les services écosystémiques associés sont indispensables à la résilience des villes. Pourtant, malgré un sujet qui prend de l’ampleur aujourd’hui, le potentiel du génie écologique n’est pas suffisamment exploité en milieu urbain. Les membres du groupe de travail « biodiversité urbaine » de l’UPGE ont donc souhaité contribuer à l’optimisation de l’intégration de la biodiversité en ville. Cela passe notamment par la diffusion et le partage des connaissances, objet des premiers travaux de ce GT.
Faire connaître les compétences de génie écologique liées au milieu urbain
Le naturaliste réalisant des inventaires floristiques, est souvent la facette la plus connue du génie écologique. Or, La prise en compte de la biodiversité (en milieu urbain, comme dans tous types de milieux) requiert une grande diversité de compétences : de l’expertise pédologique, à la réalisation de travaux de génie écologique, en passant par le montage de dossiers réglementaires ou la formation des équipes.
Le groupe de travail Biodiversité urbaine a donc rédigé une présentation synthétique des compétences de génie écologique et leur application en milieu urbain, accompagnée de diverses fiches « retours d’expérience ». Ce document est également l’occasion de rappeler que l’intégration des compétences de génie écologique, dans un projet d’aménagement urbain, doit se faire au plus tôt : dès la conception.
★ Document
> Mathilde RIVALLAIN (Colas) est la référente du GT sur cette action.
Mieux comprendre les différents labels de performance environnementale
Le sujet « nature en ville » prend actuellement de l’ampleur, notamment via les demandes croissantes de labellisation de performance environnementale des projets immobiliers et d’aménagement.
Il existe à ce jour 4 principales démarches de labellisation intégrant la biodiversité :
- Deux démarches dédiées à la biodiversité : Label BiodiverCity® / Certification Effinature ;
- Deux certifications environnementales, dont la biodiversité est l’un des critères : BREEAM / HQE.
★ Document
> Hélène SOYER (BE Nat’ ) et Blandine GOUSSEBAYLE (Egis) sont les référentes du GT sur cette action.
Échanger et partager une vision commune sur la trame noire
La préservation et la restauration de la trame noire dans un contexte de pollution lumineuse est un sujet identifié depuis quelques années par les acteurs et les bureaux d’étude, et sur lequel de nombreuses ressources existent. Cependant les solutions ne sont pas encore généralisées et les bureaux d’étude manquent de recul sur l’efficacité des mesures et de connaissances sur les aspects techniques et réglementaires des usages des éclairages (normes PMR, sécurité…) leur permettant d’accompagner les maîtres d’ouvrage sur cette problématique.
Ainsi le groupe de travail biodiversité urbaine souhaite :
- S’accorder sur une définition commune de la trame noire, portée par les membres de l’UPGE, et acceptée par les parties prenantes (scientifiques, institutions publiques, professionnels de l’éclairage…) ;
- Réunir des ressources sur le sujet de la trame noire afin d’incrémenter le centre de ressource déjà existant de l’OFB (Office Français de la Biodiversité) ;
- Améliorer les connaissances sur les solutions face à l’impact de la pollution lumineuse sur les espèces par une approche ciblée par espèces.
> Jérémie CORNUAU (TerrOïko) est le référent du GT sur cette action.
Enfin, le groupe de travail biodiversité urbaine mène également un travail de réseau auprès des différents acteurs liés aux projets d’aménagements urbains.
Hélène SOYER
Présidente du GT Biodiversité urbaine, BE Nat’
